Le monstre contre le mur.

Ruberio était accrocher dans sa camisole de fer et de cuir, une camisole qui ne lui permettait meme pas de gesticuler. Les parties en cuir était moulées a chaud directement sur son corps, et les parties en fer avaient été forgées pour épouser parfaitement la forme de son corps titanesque. Pourquoi une camisole de cuir et de fer ? Et bien pour la simple raison que les camisoles classiques, bien que très éfficace, ne le sont pas assez face a la force bestiale de cet animale. Car oui en parlant de Ruberio, on ne peu que parler d'un animal... Un animal sauvage et impétueux...
En effet, si il a réussi a tuer le directeur de son premier établissement psychatrique, c'est que la camisole a cédé sous la force brute de cette chose.

Mais revenons en a maintenant. La "Chambre" qui lui avait été spécialement aménager, était capitonnée, sur tout les coter, mur et plafond compris. La porte était en métal, mais apparament pas véreouiller... il n'avait pas entendu le bruit métallique de la mécanique d'une serrure lorsque Faust avait refermé la porte. Elle n'avait aucune fenetre... Elle contenait en revanche deux treuils fixer dans les arretes de la pièce, qui le maintenait supendu au dessus du sol, a environ 30cm, les télécommande se trouvant contre le mur a l'exterieure de la pièce. 2 Crochets prévu a cet effet étaient présent dans le dos de la camisole. En effet, suspendu, il ne pouvait pas arracher les fixation du mur en prenant appuis contre le sol, ce qui lui retirait toute possibilité d'évasion. Cette mesure de sécurité était marquer en rouge sur la premiere page de son dossier médicale.

Compte tenu de sa position, peu enclin a avoir des activitées distrayantes... Il passait le plus clairs de son temps a dormir. Il ne se reveillait que lorsque quelqu'un rentrait dans sa "chambre". Et quand il ne dormait pas il parlait avec Dan, il échafaudait des plans plus tordu les uns que les autres. Certain pour s'enfuir, d'autre pour tuer le directeur. Mais la il dormait. as assez profondément pour que l'on puisse rentrer dans sa "chambre" sans le reveiller, mais il dormait quand meme.

Soudain... Ses yeux s'ouvrir... Son regard persans regardait dans l'encadrement de la porte... Il y avait quelqu'un... Mais il ne le voyait pas... Son bandeau ne lui permettait pas de voir...

Cela faisait près d'un mois qu'Yggdrasil Calioppe Alighieni, la cousine du Directeur, Faust Lucyferus, de l'Institut, n'était pas sortie de sa cellule d'isolement. La cellule numéro 01, la seule, toutes les autres, à ne pas avoir de caméras de surveillance et de micro d'écoute. De plus, seul Faust autorisait l'accès à cette cellule. Il était arrivé, dans sa cellule, le sourire aux lèvres, comme d'habitude. Lui avait tiré les cheveux, et l'avait traîné en dehors de la pièce.

Dans la minute qui suivie, après qu'il lui ait détaché sa camisole de force, elle s'empressa de courir le plus vite possible. Mais elle avait tellement mal.. Ses jambes.. Elle n'avait pas marchait depuis tellement longtemps.. Finalement, Ekaterina et Elizabeth ainsi qu'Alek s'éveillèrent. Ils riaient en choeur. Ils se mirent à créer des hallucinations. Faisant croire à la pauvre enfant que Faust l'a pistait, qu'il était juste derrière elle, l'a traquant. Prise d'un élan d'adrénaline, elle se mit à courir, vite.. Comme si sa vie en dépendait. Des larmes cristalines coulaient le long de son visage souillé par la saleté.

Une porte.. UNE PORTE! Elle était en métal. Soudain, elle s'abattit de tout son poids dessus, et la poussa de toutes ses faibles forces. Puis une fois que celle-ci fut assez ouverte, elle se faufila à l'intérieur et ferma comme elle pu derrière elle. Elle s'adossa à celle-ci, se faisant glisser sur le sol. Les jambes contre son torse, elle se mit à pleurer en sanglotant bruillement, regardant le sol. Puis, se calmant quelques secondes plus tard, elle regarda ou elle était.

Une chambre. Celle d'un patient. Mince, elle allait le déranger.. Mais personne.. Elle leva alors la tête, pour voir ce géant, maintenu dans les aires, il avait un bandeau sur les yeux. Elle tremblait de tout son corps, comme paralysée.

Ruberio se reveilla sans un mot... Il avait entendu la porte s'ouvrire... Des pas... Une respiration altante... Un sourire sadique ce déssina sur son visage. La porte ce referma... Un bruit de glissement... Surement ses vêtement qui avait glisser contre la porte... Le mur peut etre ?... Nan le tissu ne faisait pas se bruit la... Il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir... Puis un sanglot... Et un autre... Et la présence se mis a pleurer... Puis plus rien... Comme si la présence avait disparu...mais pas de bruit de porte... Rien... La respiration était toujours la... Mais bien plus discraite qu'avant... Plus sanglot... Plus de pleurs... En tout cas pas qu'il puisse entendre... Mais il sentait la peur qu'il engendrait... Il le sentait au plus profond de son etre...

"-Je sais que vous etes la... Je sais que vous avez peur... Mais je ne mord pas...

Et puis dans l'état où il était, il ne pouvait pas bouger de toute façon.
Il essayait de ne pas paraitre trop brutale... Il ne voulait pas risquer de faire peur a qui que se soit.

La respiration le faisait frémir... Il n'avait pas souvent de la visite quand il entait en cellule. Même si elle était inopinée, il y avait bien quelqu'un avec lui... Mais cette personne ne répondait pas. Cela l'énervait un peu... Mais il essayait de rester calme...

"-Tu va lui hurlez dessus ? Est-ce que tu va péter les plombs ? Un dit ? Tu va fondre un fusible? Allez... Pete les plombs tu te sentira bien mieux après...

"-Nan Dan, je dois rester calme... Je ne doit pas péter un plombs maintenant... Je dois rester calme et n'effrayer personne... Sinon je vais rester dans cette position pour toujours. Et c'est pas franchement géniale...

Il ne voulait pas rester comme cela... Il devait sortir... Pour le retrouver...

Le géant était calme. Très calme. Trop calme. Il n'avait pourtant pas l'air de dormir. Sa respiration était bien trop calme pour qu'il puisse dormir. C'était ce que Lev pensait, et surtout ce qu'Octave avait analysé. Luluko, Lev et Milo essayaient de calmait la pauvre de fillette apeurée. Tremblante de peur. Mais leurs paroles semblaient porter leurs fruits. Elle tremblait un petit peu moins. Et faisait donc bien plus attention aux détails.

Elle regardait fixement le géant. Les yeux écarquillés par la peur. Elle s'appuya à nouveau sur la porte, pour se relever doucement. Elle tanguait sur ses deux jambes. Sa robe d'hopital pendant sur elle. Ses long cheveux noir poisseux et sale lui tombant jusqu'aux pieds, et ses yeux rouge, fixant le pauvre homme.. Elle porta une main à sa bouche.

- M..mon Dieu.. Je ne suis donc.. Pas la seule.. Vous aussi.. mon cousin.. vous maltraite?.. Je.. je m'appelle.. Yggdrasil.. Calioppe.. Alighieni.. Et..et vous?..

Elle était en état de choc, voyant la sorte de camisole de métal et de cuir. Et les treuils qui maintenaient l'homme en hauteur.

* Vois si tu peux l'faire descendre.. l'pauv' mec.. vérifie dans le couloir.. mais.. l'descend pas complétement.. méfie-toi.. *

- O..oui Lev.. tu as raison..le pauvre..

Elle avait dit cela tout haut. Perturbée, elle regarda partout autour d'elle. Marchant, contre le bord des murs pour voir si des boutons n'y étaient pas dissimulés. Finalement, elle rouvrit la porte, sortie, et trouva la manette. Elle actionna le bouton pour faire descendre l'homme. Elle l'arrêta à 10 centimètres du sol. Puis elle re-rentra. Fermant bien la porte derrière elle pour que personne du couloir ne l'a vois. Elle chercha donc une chaise. Mais rien. Elle fini par ressortir, rapportant la chaise de sa propre chambre. Elle referma à nouveau la porte de métal. Positionna la chaise près de l'homme, grippa. Et doucement, elle essaya de retirer le bandeau sur les yeux du géant avec délicatesse. Puis elle descendit, posant le bandeau sur la chaise.

Finalement, elle se paralysa. Quand elle avait enlevé le bandeau des yeux de l'homme, c'est comme si un bandeau c'était aussi retiré ses siens. Elle remarqua enfin que la chambre était capitonnée. Terrorisée, elle alla à nouveau se réfugier contre la porte. Regardant le géant de ses yeux horrifiés par la pièce. Elle espérait que ni Faust, ni même Ekaterina viendraient ce soir. Attendant la réaction du géant.

une voix... Une femme... Oui c'était sur... Cela ne pouvait etre qu'une femme... Voix douce et légère.... Et elle parlait a quelqu'un d'autre... Elle aussi était habitée par une autre voix... Quelle chance. Enfin quelqu'un a torturé.... Puis des bruits de pas... La porte s'ouvre a nouveau... Les treuils descendent...

mec... Mec.. MEC !!! On bouge !!! La bute pas !!! Elle va peu être nous faire sortir !!!! EN PLUS ELLE A UNE VOIX TROP CANON !!!! Quand on sera dehors je veux un big mac avec des frites !!! Et une pute aussi !!! Ahhhhhhhhh !!!!

mec ferme la et calme toi... Si tu lui parle comme sa elle va flipper et adieu la sortie...

ah... Ouais ouais ouais ta raison... Je veux sortir... Alors je reste calme... Je dois rester calme... Je dois rester calme...

Dan répétait cette phrase en boucle pour ne pas péter les plombs.

Puis les treuils s'arrêtèrent et il ne touchait toujours pas le sol...

merde... Pourquoi elle a arrêter..

Puis encore des bruits de pas... La porte s'ouvre... Les pas s'en vont... Puis reviennent et semble plus lourds... Un bruit sourd... Un objet en bois que l'on aurait poser devant lui ? Peut être... La chaleur... Il était capable de sentir la chaleur que dégageait la présence devant lui... Si il devait estimer la distance qui la séparait de lui... Il dirait tout au plus 15 cm... Puis soudain une main... Pour la deuxième fois depuis qu'il était la, on lui enlevait son bandeau... Cette fois ci c'était moins brutal que la dernière fois.... Faut dire que l'autre Fust n'était pas très délivat avec lui. Le bandeaux était complètement partit... La chaleur aussi... Il ouvrit les yeux... Il avait raison, c'était une femme, belle, avec de long cheveux... Magnifique... Elle serait très belle clouer sur un mur... Mais il ne devait pas lui faire peur... Il la regarda droit dans les yeux...son regard... Il était bicolore... Et elle... Elle avait les plus beau yeux du monde... Un rouge oranger a tomber.

"-Vous etes magnifique mademoiselle... Je me présente... Ruberio Trotsky, pour vous servir.

Il n'était pas question qu'il lui donne son surnom... Bien trop dur a expliquer pour quelqu'un qui veux passer pour un "gentil".

Yggdrasil était toujours contre la porte, mais debout cette fois. N'étant vêtue que d'une simple robe noir d'été à fines bretelles lui tombant sur les genoux, la froideur du métal l'a faisait tremblait comme une feuille. Mais elle ne tremblait pas que pour ça. Elle était paralysée par la peur de la chambre. Une chambre capitonnée. Normalement, seule l'aile d'isolement était capitonnée. Elle qui croyait être en sécurité dans une chambre.. Et bien non.. Le capiton blanc qu'affectionnait tant son cousin semblait l'a suivre partout. A croire que Faust l'avait maudit à ce que cette couleur, et cette matière l'a suivent en permanence pour ne lui donnait aucun repos.

Ce fut la voix du "Géant Monsieur" qui l'a fit quelque peu sortir de sa torpeur. Une voix qui se voulait douce, mais quand même assez grave. Elle sursaute, sortant enfin de ses pensées. Elle leva ses grands yeux vers lui. Il s'appelait Ruberio. Un nom peu commun, comme le sien. Mais quelque chose l'a gênait quand même.. Le.. "Pour vous servir"..

Elle se décolla de sa porte, et fit une révérence timide, en tremblant toujours un peu, ce qui rendit celle-ci maladroitement exécutée.

- Enchantée.. de vous.. connaître.. Monsieur Trotsky..

Soudain, sa voix s'emplit de tristesse, et ses yeux s'emplirent d'eau. Pour laisser couler de fines larmes cristallines sur son beau visage. Elle baissa un peu la tête, s'attrapant le bras droit avec sa main gauche, pour commencer à se gratter le poignet.

- Je..je ne vois..pas..pourquoi vous me..serviriez.. Vous n'êtes point..domestique.. J'avais mon domestique..au manoir.. Alexander-Ange..il..il.. s'occupait bien..de moi.. Père l'avait..autorisé à m'accompagner.. Mais Faust..mon cousin.. Faust.. Le dir..ecteur..il a..refusé.. Il ne m'autorise..même pas..à le voir..ou à lui..écrire des..des lettes.. Père et.. Alexander-Ange.. Ils me..manquent..

La pauvre fille semblait bien malheureuse, on pouvait sentir toute la tristesse, la douleur et le désespoir que la pauvre folle éprouvait.. Quand elle avait parlée de son domestique, on pouvait sentir qu'elle l'aimait bien plus qu'elle ne le devait. Puis, à la fin de son discours, son poignet droit saignait. Elle s'était grattée jusqu'au sang, et continuait. Elle se calma un peu avant de continuer.

- De quoi..souffrez vous donc.. Pour que mon cousin.. vous suspende t-il ainsi?.. Vous êtes quelqu'un de dangereux?.. Lev me dit qu'il a des doutes.. Mais il se méfie de tout le monde.. Car il veux me protéger.. Même de moi-même.. Mais Ekaterina dit.. qu'il faut que je vous fasse descendre.. Et que je vous détache.. Pour que vous jouiez avec moi..

Ruberio regardait cette pauvre petite chose si fragile... Elle était comme lui... Mais n'avait pas les mêmes problèmes au niveau relationnel avec les autre...

"-Votre cousin c'est Faust ?

Il se prit de rage qu'il ne pouvait pas se permettre d'extérioriser... Alors il se pinçait...

"-Je ne voulais pas vous lettre mal a l'aise, je vous demande pardon.
Je ne suis pas aussi dangereux qu'il y parait. Les gens on peur de moi par ma taille démesuré.

Dan jubilait de pouvoir "jouer" comme elle disait, il se demandait a quelle genre de jeu elle voudrait jouer... Lui voulait savoir si elle pouvait vivre sans ses yeux...

Enfin bref. Il se demandait si il allait être déranger.

"-Je ne voudrais pas vous dire quoi faire, a vous de vous faire une idée sur moi même ou d'écouter un ou l'autre de vos amis, vous êtes seule a décider... Mademoiselle.

Si elle avait pu voir son sourire a se moment la... Elle n'aurait probablement pas passer une seconde de plus dans la cellule.

Yggdrasil s'était un peu redressait. Se tenant encore plus droite que toute à l'heure. Positionnant ses bras dans son dos, en se joignant ses mains. L'un de ses poignet étant en sang, elle s'était dit qu'il fallait le cacher car cela ne se faisait pas. Et puis que Lev avait insisté. Si le grand gaillard était dangereux, mieux valait ne pas lui montrer du sang. Elle recula de deux pas. La tête baissait. Cela était bien soudain.

- En effet.. Faust Lucyferus.. Le directeur de cet Institut.. Fait malheureusement parti de ma famille.. Monsieur Ruberio..

Elle ne savait pas trop quoi penser. Elle recula, doucement, vers le mur blanc et doux. Sans s'en rendre compte. Elle regardait un peu partout. De droite à gauche. Elle ne savait pas quoi faire. Elle avait de plus en plus peur. Elle entendait des bruits de pas dans le couloirs. Mais des pas qui n'existaient pas. Il s'agissait d'hallucination, toujours produites par Alek. Elle finit par encore une fois s'asseoir au sol, mettant les mains sur sa tête.

- J'ai peur Lev.. J'ai peur.. Je ne veux pas qu'ils reviennent me chercher.. Je peux me cacher encore un peu ici?..

Lev finit par la rassurer. Elle se releva, le visage fatigué. Et marcha vers Ruberio.

- Dites.. Monsieur Ruberio.. Si je vous descends au sol.. Vous n'allez pas me faire de mal?..

Elle était exténuée, et donc, écouter Ekaterina, et pas Lev.

"-Mademoiselle... Je vous promet de ne vous faire aucun mal.

Mec tu fou quoi ? Pourquoi tu lui a promis ça ? T'ES COMPLETEMENT MABOUL ???

En effet, il ne savait pas trop pourquoi il avait dit cela... Tout ce qu'il savait c'est que maintenant qu'il lui a dit, il devait tenir sa promesse...

Il bouillonnait en lui la rage de tuer... De la tuer elle... Mais il lui avait promis... Et cela le faisait encore plus bouillonner... Son regard se figea... Il paraissait d'un calme olympien. Il ne devait pas transparaître la haine ou la violence. Et il avait mis au point un stratagème très bien pensé pour acquérir le droit de sortir. Il devait devenir bon. Et pacifique.

"-Mais vous accepterez vous de me détacher de ces treuils et de cette armure de cuir et de métal qui m'empêche tout mouvement ?